Mot de l’ancien président M. Mohamed Dadi (2012-2014)
Les défis de la deuxième décennie, c’est en 2002 que j’ai rejoins le CCA en tant que bénévole au comité CCA-PRO. Avec d’autres membres, nous avons travaillé sur l’aide à la recherche d’emploi. C’était un des grands comités du CCA. Il faut dire que nous étions en plein dans la plus importante vague d’immigration algérienne au Québec.
Je me suis tout de suite intégré à l’équipe du centre qui m’a transmis son virus du service à la communauté. J’ai activé dans plusieurs projets et dans des domaines très variés. Le point de convergence de toutes ces participations était l’immense bonheur ressenti après avoir aidé une personne ou un groupe. Un autre bonheur aussi immense est d’avoir pu faire des rencontres très enrichissantes humainement et intellectuellement.
Après sa première décennie, celle de la création et l’enracinement dans la communauté, le CCA faisait face au défi du renouvellement de sa direction. Mon prédécesseur Ahmed Mahidjiba a exprimé maintes reprises son souhait de passer le relai à un autre président. Ce qui fut fait aux dernières élections en mars 2012. Un nouveau conseil d’administration a été élu par les membres du CCA. Le nouveau conseil d’administration m’a donné sa confiance pour un mandat de deux ans.
De mon point de vue, ce fut la première satisfaction de mon mandat, la transition de la présidence du CCA s’est faite dans le calme et la sérénité. L’ancien président Ahmed Mahidjiba est redevenu bénévole à part entière
qui répond à mon appel à
chaque fois que je le lui demande. Nos relations sont aussi cordiales qu’elles l’étaient avant. Il nous arrive même parfois de partager nos expériences autour d’un café. Je voudrai aussi signaler le grand mérite des membres du CCA qui sont restés fidèles aux objectifs du centre malgré le changement de direction.
Le premier défi de mon mandat fut d’assurer la continuité du centre. Beaucoup pensaient que le CCA était l’organisme d’une personne et que celui-ci allait disparaitre avec le changement de sa direction.
Les deux éléments clés qui m’ont permis de relever ce défi sont : une équipe convaincue de sa mission avec une volonté inébranlable et des processus de gestion qui ont fait leurs preuves une décennie durant.
Le second défi de mon mandat et de celui de mes successeurs sera celui du recentrage de la mission du CCA, en rapport avec la réalité du moment. La deuxième génération maghrébine au Québec arrive à grands pas. Il nous incombe d’intégrer cette génération à la gestion du CCA et au bout, lui mettre la destinée du Centre entre ses mains. Si nous voulons que le centre demeure fidèle aux idéaux de ses initiateurs, au service de la communauté et comme point de convergence de la communauté maghrébine et d’origine maghrébine, la seule option possible est d’impliquer la jeune génération. Je suis personnellement convaincu que cette génération nous épatera par sa créativité et son esprit d’initiative. Avec mes amis du conseil d’administration, nous avons commencé à planifier et
à réaliser cet objectif de renouvellement. Nous n’en sommes qu’au début de ce projet. Il reste beaucoup à faire.
Je tends ma main à tous nos jeunes qui ont envie de vivre cette aventure maghrébine. Je les invite à nous rejoindre. Mon équipe et moi, seront là pour les aider et pour les épauler. Nous ne voulons surtout pas leur dicter ce qu’ils auront à faire. Nous serons très heureux de les voir faire à leur manière et nous épater par leur créativité. C’est à un grand projet que nous les convions, imaginer le CCA de la deuxième et de la troisième génération.
Mohamed Dadi
Mot du 1er président du CCA M. Ahmed Mahidjiba (1999 – 2012)
Motivés par leur grand amour pour leur pays, un groupe d’une vingtaine d’immigrants algériens, dont je fais partie, eut l’idée de créer le Centre Culturel Algérien à Montréal (CCA). Nous nous sommes donc réunis la première fois le 16 avril 1999 pour donner naissance à cet organisme à but non lucratif, qu’est le CCA. L’objectif principal de cette Association est de donner les outils nécessaires à notre communauté pour une adaptation réussie au Canada. Son épanouissement permettrait alors la concrétisation de son but ultime soit donner une image de marque de notre Paysd’origine. Nous avons jugé que la disponibilité d’un siège social était indispensable pour laréussite de notre jeune et ambitieuse association.
Financé à part entière par les membres fondateurs dans la mesure de leurs moyens éphémères, le Centre Culturel Algérien a ouvert ses portes officiellement pour servir notre communauté le 03 juin 1999. Les moyens étaient faibles mais l’ambition était grandiose et fantastique. Les cours d’informatique entre initiation pour débutants et avancés pour informaticiens étaient les premiers services majeurs que le CCA a offert aux membres de notre communauté. Les résultats obtenus sont tout à fait extraordinaires : le Centre ne désemplit pas de bénévoles, souvent des professionnels ayant une excellente expérience académique et/ou professionnelle.
Grâce aux services offerts aux membres de notre communauté par des bénévoles omniprésents, le CCA est devenu un passage obligé pour des centaines de personnes cherchant une aide précieuse.
Á partir d’un seul bureau et d’un seul ordinateur, le Centre s’est donc agrandi et s’est doté de moyens plus importants mis à la disposition de la communauté algérienne au Canada. Grâce à la disponibilité et aux efforts de nos bénévoles, dont le nombre a augmenté d’une façon remarquable après quelques mois seulement, notre Centre a pu dispenser de plus en plus de services. Une extension de notre siège social avait pu être également réalisée. Cela nous a permis de toucher une plus large population.
Chaque année, le Canada reçoit un nombre important d’immigrants algériens et maghrébins; la taille de notre communauté est en augmentation exponentielle. Au Centre, nous sommes conscients que nous avons une lourde tâche à accomplir au vu des besoins sans cesse grandissants de notre communauté. Cela nécessite de gros efforts en temps et en moyens financiers., donc plus de bénévoles et d’avantage d’aide financière.
Mes chers compatriotes, je peux vous assurer que les portes de notre centre, qui est le vôtre aussi, sont ouvertes pour vous accueillir chaleureusement. Nous sommes plus que jamais disposés à recevoir vos critiques et vos suggestions. Votre contribution nous permettra, bien évidemment, à améliorer la qualité de nos services et à rassembler d’avantage notre communauté autour d’une cause apolitique, et qui, selon moi, n’exclut personne. Notre slogan étant « Aidez nous pour aider »..
En tant que responsable du CCA et au nom de toute l’équipe qui me fait confiance, je me ferais un plaisir de vous accueillir et de mettre à votre disposition nos moyens. Je receverais volontiers votre aide ou tout simplement vos critiques constructives. Une visite de votre part à notre centre, nous encouragera énormément pour aller de l’avant.
Merci à tous ces bénévoles qui oeuvrent sans relâche á donner le sourire à ceux qui en ont besoin.